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escapade à New-York et côte est américaine
escapade à New-York et côte est américaine
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26 juin 2016

JOUR 1 - LE 3 JUIN 2016 : NEW YORK - MANHATTAN

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"UN JOUR, J'IRAI A NEW-YORK AVEC TOI, UN JOUR, J'IRAI LA-BAS" (Chanson de Téléphone). Et bien nous y sommes......nous aussi.

 

Le décalage horaire + 6 heures a pour conséquence de nous faire lever tôt.

Le programme du jour est Manhattan la statue de la Liberté, Wall Street, etc.....

Après un super petit déjeuner (yahourt, céréales et fruit+café) dans un petit resto répéré la veille, où j'ai résisté aux pancakes et au sirop d'érable, nous partons à pied pour prendre le ferry.  

Recelant des lieux emblématiques contre Wall Street, le mémorial  du 11 Septembre et la statue de la Liberté, l’extrémité sud de Manhattan est le cœur historique de la ville. Aujourd’hui, elle déborde d’activité dans la journée avant de s’assoupir le soir venu.

En chemin, nous passons devant le city hall et traversons le quartier de Wall Street, encore peu animé à cette heure matinale.

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                                                                                                    LE CITY HALL DE NEW-YORK

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Son nom aurait 2  origines : La plus connue, un mur  construit en 1653 par les Hollandais pour se protéger des Indiens. Il aurait été détruit 40 ans plus tard par les Anglais qui s’étaient entre-temps emparé de la Nouvelle-Amsterdam pour la rebaptiser NY.

Wall Street est aujourd’hui le siège de la bourse américaine et le centre financier de la planète, où les courtiers font la pluie et le beau temps sur les plus grands marchés financiers du monde.

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Le Federal Hall National Memorial a été construit dans le plus pur style grec antique, en 1842. Il abritait l’hôtel des douanes à l’emplacement d’un plus ancien bâtiment qui servait de siège au gouvernement américain lorsque NY fut la capitale des tout jeunes Etats-Unis, juste après l’indépendance. C’est pour cette raison qu’une statue de George Washington se dresse juste devant. Aujourd’hui il abrite un musée consacré au NY postcolonial. Les expositions évoquent l’investiture de George Washington, les liens d’Alexander Hamilton avec la ville ou encore les combats de John Peter Zenger, qui fut emprisonné, jugé en diffamation puis relaxé ici pour avoir révélé dans son journal la corruption du gouvernement.

 

Nous traversons le Battery Park pour prendre le ferry qui nous conduira aux pieds de "Miss Liberty".

Situé à la pointe sud de l’ile de Manhattan, Battery Park est une véritable icône de New York. Dans ce havre de paix et de verdure, vous pourrez découvrir une part importante de l’histoire de la ville  en profitant du calme ambiant et de la beauté du paysage.

Ce parc était à l’origine un ilôt rocheux, avant que le bras de mer le séparant de Manhattan ne soit remblayé. Construit en 1811, le Castle Clinton, qui porte le nom du gouverneur de l’époque, faisait partie d’un ensemble d’ouvrages défensifs. Une batterie de canons occupait alors le bâtiment. Une fois les guerres finies, la petite forteresse fut transformée  en centre d’accueil pour les immigrants en attendant  l’ouverture de celui d’Ellis Island. 

 De la promenade qui longe le parc, belle vue sur la baie de NY. A un jet de pierre, « The Sphere », le globe de cuivre monumental de Fritz Koening (symbole de paie globale…), qui trônait jadis au pied des tours jumelles. Elle porte aujourd’hui les tristes marques des attentats du 11 septembre 2011, un monument hautement symbolique qui trône fièrement entre les nombreux espaces de verdure en attendant  de regagner sa place sur l’esplanade du World Trade Center quand l’ensemble du projet sera terminé.

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Le temps est gris et il commence a brouilassé. Nous avons emmené dans nos bagages la grisaille de la France.

Notre bateau traverse l’Hudson River,  fleuve de 507 km de long, coulant principalement dans l'État de New York et formant en partie la frontière entre les États de New York et du New Jersey.

Maintenant il pleut et le plafond est bas, mais il ne fait pas froid.

La vue sur les grattes-ciel  au sud de Manhattan, quartier de Wall Street est superbe. Les nuages de brume cachent la tête des plus hauts buildings, ce qui n'est pas sans charme.

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 Nous débarquons sur l’ile de la statue de la liberté et visitons à l’aide d'un audiophone. 

Une statue française : «  la liberté éclairant le monde » a beau être l’une des statues les plus célèbres du monde, elle n’en est pas moins méconnue….Si elle fait aujourd’hui la fierté des Etats-Unis, à peine 5% des américains savent que leur chère statue est française. Œuvre du sculpteur Bartholdi, à qui on doit le célèbre Lion de Belfort, aidé par Gustave Eiffel en personne, la statue à la liberté acquise par les américains 100 ans auparavant, contrairement à eux qui souffraient du gouvernement autoritaire de Napoléon III. Joli symbole de liberté donc, qui n’a pourtant pas été vu d’un bon œil par le peuple américain. Lui pensait que la statue faisait écho à l’immigration massive européenne, et qu’elle était un symbole d’envahissement. D’ailleurs, elle fait bien face à l’Europe, comme pour les accueillir à bras ouverts. Comme quoi, tout est bien une question de point de vue !

Elle domine l’embouchure d l’Hudson depuis 1886, l’emblématique visage de NY est protégé par le patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1984.

Que représente exactement madame Liberté ?  Outre l’amitié franco-américaine, la statue glorifie bien évidemment la notion de liberté dans le monde entier. Installée sur Liberty Island, qui a été des décennies la porte d’entrée de la ville, l’œuvre de Bartholdi fait allusion à l’ouverture vers un monde meilleur, éclairé par l’espoir. La statue de la liberté, est inspirée du colosse de Rhodes, l’une de 7 merveilles du monde. Sa beauté froide rappelle les canons grecs de l’antiquité . A ses pieds se trouvent les chaînes de l’esclavage, brisées. La légende veut que les 7 rayons de sa couronne représentent les 7 continents et les 7 mers tels qu’on les concevait à l’époque. Sur la tablette qu’elle tient dans sa main gauche est inscrite la date de la déclaration d’indépendance des Etats-Unis : le 4 juillet 1176.

Saviez-vous que la statue de la liberté, considérée comme monumentale, est en réalité l’une des plus petites du genre au monde ? Elle ne mesure de 46.5m de hauteur, tout comme son piédestal. Résultat : la plupart des personnes qui la voient pour la première fois sont déçues ! Ne vous inquiétez pas, votre rencontre restera gravée dans votre mémoire pour toujours. Dame de fer (forgé) autrefois, elle possède désormais une structure interne en acier. Sa jolie couleur verte est due au cuivre qui la recouvre intégralement.

Pour accéder jusqu’à la célèbre couronne de la statue, vous devrez parcourir pas moins de 393 marches : une ascension qui en vaut la peine !  A avoir gravi un escalier en colimaçon plutôt étroit, il est possible d’admirer la vue sur le port de NY et la pointe de Manhattan. Inutile de préciser que le panorama sur la skyline est splendide. A l’intérieur  de la couronne, l’excitation est mêlée à l’émotion. Quel plaisir d’avoir la Grosse Pomme à ses pieds quand on la domine depuis son monument symbolique ! Inoubliable ! mais il faut le pass magique qui permet de monter dans la couronne et que nous n'avions pas.C'est sans regret puisqu'avec un plafond si bas et de la brume nous n'aurions pas vu grand chose.

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 Nous poursuivons notre visite en remontant à bord du ferry jusqu'à « Ellis Island»,  sur laquelle tous les migrants devaient faire une visite médicale leur donnant  le droit d'accéder au sol Américain. Plus de la moitié des Américains actuels ont des ancêtres qui sont passés par cette "ile de l'immigration".

En effet, entre 1892 et 1924, tous les Européens qui quittaient le  « vieux continent » pour accéder à « l’americain dream » ont débarqué ici. Les lieux sont chargés d’histoire et vous sentirez une forte émotion en mettant pied à terre. La visite du musée de l’immigration, ouvert en 1990, est absolument à ne pas omettre. Munis d’un audioguide, vous prendrez conscience des difficultés qui attendaient ces partisans à l’exil. Plus de 20 millions d’entre eux sont passés sur cette terre. En fait, 1 américain sur 2 a un ancêtre qui est arrivé aux Etats-Unis par Ellis Island !

Les conditions d’admission sur le territoire étaient draconiennes : une visite médicale obligatoire très poussée et un entretien personnel, avant d’obtenir la fameuse « Green Card ». Toute personne atteinte d’une maladie contagieuse ou qui pouvait présentée un risque pour la société était refoulée. C’est pourquoi, les américains ont surnommés ce lei, « l’île des pleurs ».  En quête d’une vie meilleure, partis parce que les conditions de vie étaient déplorables, ils ont atteint cette terre d’espérance après un long périple. Vous resterez sans doute sans voix, devant « the american immigrant wall of honour », ce mur qui recense plus de 700 000 noms de personnes à avoir tenté et souvent réussi à poser le pied sur le sol américain.

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                                                                                                         ELLIS ISLAND

 

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On imagine facilement les drames qui ont pu se dérouler dans cette salle recevant 5000 personnes par jour lorsque des familles étaient rejetées, ou des membres d'une même famille séparés....

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Nous reprenons le ferry pour retrouver le quartier de Wall Street et la belle Trinity Church, objet de nombreuses photos avec les gratte-ciel en fond. Elle date du milieu du XIXè siècle, mais a été en fait reconstruite 2 fois, après un incendie et une démolition. Sa façade a fait scandale au moment de sa construction, car le grès rouge n’était pas considéré comme un matériau noble. Son petit cimetière attenant montre un vrai côté campagnard et, en été, plein de gens viennent y chercher de l’ombre ou un moment de paix. A l’entrée, la sculpture en bronze, en forme de racine d’arbre renversé, est l’hommage d’un artiste de Philadelphie au vieux sycomore retrouvé après le 11 septembre dans le petit cimetière de St Paul’s Chapel. Dans sa chute provoquée par l’effondrement des tours jumelles, il avait été miraculeusement épargné et même protégé les tombes autour de lui. Plus haut édifice deNY quand elle fut achevée en 1846, Trinity Church comporte un clocher de 85m, un saisissant vitrail surmontant l’hôtel et un petit musée d’objets liturgiques. Son paisible cimetière abite de grandes figures dont le père fondateur Alexander Hamilton. Son excellente programmation musicale inclut les concerts at one (à 13h le jeudi) et les magnifiques concerts de sa chorale, chaque année en décembre, le Messie de Haendel.

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 Nous déjeunons chez Adrienne's Pizzabar, où la pizza est excellente et est servie sur un grand plateau.

Nous  continuons notre balade au  One World Trade Center et au 9/11 Memorial.

Longtemps surnommé Ground Zero, le site où s’élevaient les Twin Towers du World Trade Center est aujourd’hui  presque enfin reconstruit et la très attendue One World Trade Center domine désormais la skyline. Pour la plus grande fierté des NY, elle est même officiellement depuis 2012 la + haute tour de la ville et, depuis la pose de la dernière pierre de sa flèche, le 10 mai 2013, la + haute du monde occidental.

Les Twin étaient la porte d’entrée de Manhattan et le symbole de la toute puissance économique américaine. En arrivant en avion, c’était la première vision de NY, une ville ouverte sur le ciel…. Mais au matin du 11 septembre 2001 et devant toutes les tv de la planète, les tours jumelles du World Trade Center se sont effondrées en 10 s à peine….frappées à mort par 2 avions de ligne détournés par des commandos suicides d’Al Quaïda. Le bilan des victimes avoisina les 3000 morts, dont de nombreux pompiers et policiers ; 8 mois furent nécessaires pour tout déblayer….

Avec leurs 417 et 415 m respectifs et leurs 110 étages chacune, les Twin Towers étaient les + hauts gratte-ciel de NY. Erigées au début des années 1970 dans le but de revitaliser ce quartier en perte de vitesse (164 immeubles, soit 16 blocs, avaient été rasés pour permettre sa construction), elles étaient conçues pour résister aux rafales de vent, aux séismes et même, en principe – elles avaient déjà survécu à un premier attentat en 1993-, à l’impact d’un boeing 707 lancé à 950 km/h.

On avait omis un détail fondamental : la fusion des structures de métal causée par la chaleur extrême dégagée par l’incendie des réacteurs bourrés de kérosène. Avec près de 500 entreprises, 35 000 salariés et 12 000 visiteurs au quotidien, le World Trade Center était l’adresse mythique des grandes multinationales.

Le USS New York, dernier-né de la marine américaine inauguré fin 2009, est un navire de guerre un peu particulier0. Pour le bâtir, on a utilisé 7.5 t d’acier récupéré dans les décombres du WTC. Sa forme lui rend aussi hommage puisqu’elle comporte deux tours évoquant les Twins. Certains ouvriers n’ont pas hésité à différer leur départ à la retraite pour avoir l’honneur de participer à sa réalisation.

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La première pierre de la future Freedom Tower, rebaptisée ensuite One World Trade Center (1 WTC), a été posée le 4 juillet 2004, mais il a fallu attendre 2012 pour voir sa silhouette complète s’élancer dans le ciel new-yorkais.

La nouvelle tour de 1776 pieds (541m – chiffre symbolique de la date de l’indépendance des Eats-Unis), cette « tour-forteresse » à facettes, est surmontée d’une antenne en forme de spirale, éclairée en écho à la torche de la statue de la liberté. Une plate-forme d’observation et un restaurant panoramique au 100ème étage couronneront le projet, comme dans les défuntes tours. Mais celle qui devait être la + haute tour du monde habitée s’est déjà vu détrônée par sa rivale de Dubaï (828m) réalisée par le même cabinet d’architectes. Elle devrait cependant conserver son statut de + haut building des EU. Côté sécurité, ses inventeurs ont mis le paquet. Ascenseurs, escaliers de secours, systèmes de communication, ascenseur d’urgence pour les pompiers et réservoirs d’eau sont englobés dans un cœur d’acier vertical, lui-même protégé par une couche de béton, le tout prévu pour résister aux attaques de camions piégés.

              

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Au pied du 1WTC, se trouve le Mémorial inauguré par Barack Obama le 11 septembre 2011, pour le 10ème anniversaire de la tragédie. Très attendu par les familles des victimes, c’est une réussite magistrale. Réalisé sur le thème de l’absence et du silence par l’architecte israêlo-américain Michael Arad, le mémorial est un jardin du souvenir planté de chênes blancs, entourant 2 immenses  et impressionnants bassins vides construits sur les empreintes mêmes des tours. D’immenses chutes d’eau de 9m tombent en cascade dedans, aspirées dans un puits central dont on ne voit pas le fond. Le symbole est fort : malgré le passage du temps, l’eau ne remplit jamais les bassins et les vies détruites ici ne seront pas remplacées. Les noms de 2983 victimes des attentats de 2001 et 1993 sont gravés sur les parapets en bronze tout autour des bassins. Tous les 11 septembre au matin, le mémorial est inondé de lumière, aucune ombre ne devant passer ce jour-là.

Cet endroit nous inspire le respect et le recueillement pour toutes ces personnes disparues à cause d'actes de barbarie qui malheureusement se perpétuent depuis sous diverses formes aussi irraissonnées et cruelles...

Le National September 11 Memorial Museum  est  accessible par un pavillon de verre et acier entre deux bassins-fontaines du mémorial. Construit sur un emplacement considéré par beaucoup pour sacré  a pour but de rendre hommages aux victimes et aux survivants, préserver le site et les objets qu’il renferme, faire comprendre l’impensable, transmettre la vérité en évitant de montrer l’horreur de manière trop explicite, pour ne pas raviver le traumatisme encore à vif.  Les restes non identifiés des disparus ont été entreposés au cœur du musée, dans une crypte accessible aux proches uniquement. De portes de sortie ont été disposées tout au long du parcours, pour permettre aux visiteurs qui en ressentent le besoin de quitter les lieux avant la fin.

Le complexe sera à terme entouré de 3 autres gratte-ciel, sans compter le 7WTC, la seule tour à avoir été reconstruite dans la foulée des attentats. Rappelons que la tour n°7, haute de 47 étages et reliée par une passerelle au complexe du WTC, s’était effondrée peu après les tours. Ironie du sort, elle avait été conçue pour résister aux attaques terroristes, car elle abritait les services de la CIA, de l’espionnage économique et le poste de commandement des situations d’urgence de la maire de NY.DSCN2410

 

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Sur un plan + pratique, une nouvelle gare spectaculaire avec sa double marquise symbolisant les ailes d’un oiseau, le World Trade Center Transportation Hub, permettra à quelques 250000 passagers d’accéder quotidiennement au réseau du métro, à la gare des trains de banlieue reliant Manhattan et le New Jersey en passant sous l’Hudson River et à un centre commercial.

Nous parcourons une bonne partie de Broadway pour nous diriger vers l'ancien port de NY, qui eu son heure de gloire entre le XVIIème siècle et le  XIXème.

Au sud de Brooklyn, non loin de Wall Street, South Street Seaport est un endroit  où nous avons une belle vue sur le pont de Brooklyn.

Cœur commercial de la ville aux XVIIIè et XIXè siècles, lorsque le monde entier débarquait aux EU, South Street Seaport est de ces endroits qui n’ont pas changé. De nombreux petits commerçants ont su résister à l’appel de la modernité et conserver ainsi l’identité du quartier.

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Emblématique de NY, le pont de Brooklyn fut le premier pont suspendu en acier du monde. Quand il fut inauguré en 1883, la travée de 486m entre les deux pylônes était la + longue du monde. Sa construction a connu de multiples déboires, mais il est devenu un magnifique exemple de design urbain, source d’inspiration pour les poètes, les écrivains et les peintres. Aujourd’hui encore, il continue de fasciner.

L’ingénieur d’origine allemande John Roebling dessina le pont, qui enjambe l’East River de Manhattan à Brooklyn. Il mourut du tétanos avant même le début des travaux. Son fils Washington supervisa la construction, qui dura 14 ans, accusa des dépassements de budget et la mort de 20 ouvriers. Roebling lui-même demeura longtemps alité à la suite d’un accident de décompression survenu alors qu’il aidait à creuser le lit du fleuve et fut remplacé sur le chantier par son épouse. Une dernière tragédie marqua l’édification de l’ouvrage. En juin 1883, lors de l’ouverture du pont aux piétons, quelqu’un dans la foule s’écria soudain, peut-être pour plaisanter, que le pont s’écroulait.  Une bousculade s’ensuivit provoquant la mort de 12 personnes.

Le pont a entamé son deuxième siècle d’existence, plus solide et majestueux que jamais après une rénovation complète aux débuts des années 1980. La passerelle qui démarre juste à l’est du City Hall, offre une vue magnifique sur Lower Manhattan. Les points de vue aménagés au pied des piles de soutien offrent des panoramas, gravés sur des plaques de laiton, de la ville à différents moments de son histoire.

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Nous rentrons à notre appartement en traversant le quartier de Chinatown.

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Nous avons parcourru + de 20km aujourd'hui et donc nous décidons de faire notre repas du soir à notre appartement.

Une bonne douche, et ensuite par ne demande son reste....Contents mais fourbus, nous allons nous coucher.

 

 

 

 

 

 

 

 

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